Être pour apprendre ici et maintenant

Aujourd’hui, je consacre cet article à l’Être humain lors de ses phases d’apprentissages. Des étapes naturelles puisque le bébé le fait d’instinct. Une prise de conscience sur vos capacités à apprendre sans obligation, simplement de manière contextuelle.

"Être" et conscient d'apprendre

  • Être ici et maintenant, capté par l’intérêt
  • Être conscient de l’interactivité nécessaire de trois univers
  • La distraction, la dispersion … des pas vers la passivité
  • Vivre des activités comme un individu à part entière, être !
  • Apprendre l’exercice de l’espion

J’ai la chance (construite en partie par mes actes) que mon métier soit devenu, petit à petit lié à mes passions ; en particulier celle des apprentissages et des stratégies mentales de réussite.

« Chers lecteurs, si depuis quelques mois, je reste discret, c’est que certains projets avancent mais sont longs à mettre en place. »

Un être actif parmi les hêtres passifs
(dans leur apparence)

apprendre ici et maintenant
Jean-Pol GRANDMONT

Cela devrait être enseigné dès le plus jeune âge. De par mes différentes expériences, autant chez les plus jeunes que les chez adultes et les séniors, j’ai pu et je constate toujours que beaucoup d’apprenants restent passifs (ou le deviennent après quelques minutes) par ignorance de leurs prédispositions naturelles.

Être ici et maintenant, capté par l’intérêt
(pour apprendre où enseigner)

Surtout permettre de rester capté par l’intérêt proposé. L’exemple d’une salle de classe, de formation ou lors d’une conférence permet de constater que l’effet catalyseur dépend à 80 % (Loi de Pareto) de l’enseignant ou du conférencier.

Si ce dernier n’est pas l’acteur de son propre « one-man-show » (forme de spectacle souvent utilisée par les humoristes ou artistes en solo) alors les spectateurs, le public le ressentira et deviendra soit passif, soit gênant. Si, au contraire, les gens continuent d’en parler en sortant, c’est gagné !

Être conscient de l’interactivité
nécessaire de trois univers pour apprendre

clip_image004Enseigner, parler en public est intimement lié à l’art du spectacle et aux neurosciences.

Sans connaissances sur le fonctionnement du cerveau humain, la mémorisation restera inefficace pour grand nombre d’apprenants.

Je vous recommande la lecture, voire la relecture de la chronique que j’ai réalisée sur un livre de vulgarisation scientifique écrit par le Docteur John Medina.

Titre du livre : Les 12 lois du cerveau : Un neuroscientifique clair et pragmatique nous fait partir à la conquête des découvertes récentes sur le fonctionnement du cerveau humain pour mieux nous comprendre et vivre une vie meilleure. John Medina insiste sur la nécessité de faciliter l’interactivité entre trois univers : neurosciences, enseignements et entreprises.

« Tant de ressources naissent de la mutualisation d’idées. Il rajoute aussi que si vous n’êtes pas abonnés à des revues scientifiques vos chances de comprendre comment votre cerveau fonctionne diminuent. »

J’aime à comparer la personne qui parle en public, pour enseigner ou pour exposer, à un artiste sur scène (comique, magicien, etc.). C’est lui qui doit capter l’attention, et jouer avec pour la conserver.

J’ai eu la chance de baigner dans le monde de l’imaginaire et du fantastique des livres, depuis tout petit. Par la suite, j’ai pu enrichir mes passions pour l’illusion, l’art de surprendre avec des magiciens-mentalistes, puis avec les productions de visionnaires et celles des sciences.

Ce n’est pas sans atomes crochus que je me suis lié d’amitié avec certains de mes partenaires appartenant au show biz. Certains experts sont aussi passionnés que je le suis par les neurosciences.

En effet, il est important de savoir comment fonctionne le cerveau humain, le codage des informations perçues, leurs classements mais surtout les stratégies permettant leur rappel.

Surtout ne pas avoir peur de sortir du cadre, même scientifique. Combien de découvertes ont eu lieu à partir d’erreur ou d’imprévu.

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La distraction, la dispersion…
un accès vers la passivité !

Les exemples de dispersion mentale, de manque d’attention et de concentration sont quotidien quel que soit les univers contextuels.

Attention, loin de là, pousser à sa suppression, pas du tout car c’est aussi un moyen efficace de récupérer. Le tout est de bien choisir le contexte de ce moment de laisser faire…

Vivre des activités comme individu
à part entière, être !

Un exercice digne des capacités d’un espion très célèbre, voire d’un certain détective un peu farfelu muni de sa casquette et sa pipe.

Tout d’abord choisissez un endroit calme où vous ne serez pas dérangé. Assis ou coucher, vous commencez par vous libérer de toutes préoccupations de la journée.

Comment ? Tout simplement en respirant par le nez, doucement en ressentant l’air pénétrer à l’intérieur de votre être. Pour vous aider, quelques articles sur le blog tapez dans recherche : « capital énergie ».

=> Après quelques minutes de respirations profondes et lentes, c’est le moment de laisser vagabonder votre pensée. Oui, laissez défiler les images, les sons, toutes perceptions sensorielles, restez dans un état passif ici et maintenant.

Apprendre l’exercice de l’espion

Après avoir évacué vos pensées du quotidien, vous allez observer la pièce où vous vous trouvez. Même s’il vous semble bien la connaître, vous serez surpris des détails découverts.

Inspectez ce lieu dans ses moindres détails, très lentement :

1. Dans un premier temps, la hauteur, la grandeur et la couleur des murs, du plafond, du sol, la forme des fenêtres, des portes… pas plus ! Ensuite fermez les yeux et recréez par l’imagination la pièce (stratégie v visualiser).

2. Dans un deuxième temps, au tour des objets qui s’y trouvent. Lentement, c’est important ; posez-vous des questions pour approfondir les détails analysés (en trois dimensions : face, côté, derrière, dessus, à l’intérieur etc.).

Après un temps de repos intermédiaire, amusez-vous à reconstruire en un seul tableau, votre pièce. Votre représentation sera de plus en plus réaliste.

Voici un article complémentaire sur 12 moyens de développer le sens de l’observation

Sur ce, tout de bon pour vous
et à très bientôt,
Patrick

Cet article a 4 commentaires

  1. Jean-François

    Je m’interroge : faut-il vraiment être conscient pour apprendre ? Ce n’est pas ce que je constate au jour le jour aux côtés des patients âgés ou malades dont j’ai la charge. Mon objectif est peut-être même inverse : développer leur inconscience pour stimuler l’apprentissage… A méditer.

  2. Patrick

    Bien le bonjour Cyril,

    Merci pour ton petit message qui me fait toujours autant plaisir de ta part.
    Ta petite famille va bien ? -:)

    => Pour ce qui est de ma reprise… de mes projets… j’explique tout dans mon article qui arrive -:)
    Mon temps est toujours assez court pour mes passions… mais je me rapproche petit à petit de mon 100% pour elles… 3 ans et demi -:)

    D’ici là, je compte installer ma position d’expert et mes objectifs de formations et partages… projets aussi en collaboratifs.

    A très vite Cyril
    Merci pour ta fidélité,
    Patrick

  3. Bonjour Patrick.

    Je suis content de pouvoir lire un nouvel article sur ton blog.
    Ton exercice de l’espion est un très bon entrainement pour la méthode des Loci :-)

    Et dis moi si ce n’est pas indiscret, tes projets qui te prennent autant de temps concernent-ils les domaines de la mémoire et de l’apprentissage?

    Cyril

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