Défis et secrets inconscients
Dès l’âge de 5 ans, je relevais un de mes premiers défis. Je surveillais du haut d’une chaise l’impression des feuilles d’une presse typographique (mes parents étaient artisans imprimeurs). Je m’initiais à l’apprentissage de la lecture à l’envers, sans le savoir.
Presse typographique à plat Heidelberg (années 1960)
Mon premier défi a été la lecture de caractères à l’envers
Grâce au métier de mes parents, je devenais intéressant (à l’école) et fier de l’être malgré ma timidité. J’ai eu la chance de pouvoir prêter du matériel d’imprimerie et nous avons créé avec mon maître de cm1, une mini imprimerie avec nos productions de classe.
La lecture à l’envers était déjà facile pour moi, par le métier de mes parents vu que les lettres, en plomb, étaient toutes inversées pour imprimer à l’endroit.
Au passage, c’est un très bon exercice de concentration !
À cette époque, j’avais du mal à apprendre certaines leçons et réciter les poèmes. Alors, ma position devant le maître, près de son bureau (livre posé) et mon secret, me permettaient de temps en temps, de retrouver mes phrases et ainsi de conserver un avantage.
Je vous l’avoue, sans rougir, dans ces années 60, on ne pouvait s’imaginer qu’un enfant de cet âge pouvait lire à l’envers.
Imprimerie du XVe siècle (Wikipedia)
Défis De Lettres Chez Gutenberg

Quel souvenir magnifique, quel bonheur d’aimer les livres, quand on les aimes, ils vous le rendent. Il nous permet de rentrer dans un univers magique de ces petits signes mis bout à bout forment des mots, que ces mots forment des phrases, et que ces phrases nous emmènent en voyage et nous font parcourir les mondes !
J’adorerais feuilleter les ouvrages de Léonard de Vinci (les originaux bien sûrs) tout empli de leur magie. J’ai hâte de lire ces commentaires sur ces magnifiques ouvrages.
Grand merci Gérard pour votre commentaire,
En effet, les mots ont un effet magique autant pour le positif que pour le négatif d’où l’importance de leur apprentissage.
Pour moi, Léonardo a été et restera toujours un catalyseur de ressources et d’espoir dans les potentiels de l’être humain.
A très bientôt Gérard,